DASDOSSIER.DEJugendliche hinter Gittern – Das kürzlich erschienene Buch »Weggesperrt. Warum Tausende in der Schweiz unschuldig hinter Gittern sassen« von Dominique Strebel behandelt ein Kapitel der Schweizer Geschichte, dass bislang kaum Beachtung fand. Aufgeschreckt durch die Nachforschungen und dem einsetzenden öffentlichen Interesse gab es am 10. September die erste offizielle Entschuldigung durch politische Vertreter… Auf Initiative des Autors meldeten sich mittlerweile einige Opfer zu Wort. In einer Reportage des SF1 wird die ehemalige »Versorgte« Ursula Biondi porträtiert,… Wie viele Jugendliche in den vergangenen Jahrzehnten von dieser Praxis betroffen waren, ist aufgrund von umfangreichen Aktenvernichtungen kaum noch nachzuvollziehen… Beendet wurde dieses Vorgehen erst durch Druck aus dem europäischen Ausland. Bedingt durch den Beitritt zum Europarat 1963 und der Ratifizierung der Europäischen Menschenrechtskonvention 1974 geriet diese innenpolitische Maßnahme immer stärker in den Fokus. Es vergingen allerdings weitere 7 Jahre, bis die »administrative Versorgung« endgültig abgeschafft wurde. –

Reportaje: La cárcel de los jóvenes díscolos Suiza pide perdón por internar sin juicio a miles de muchachos hasta 1981 - Aquellos alumnos conflictivos y chicas embarazadas rememoran hoy el horror – Ante la intensa presión social y familiar la joven Úrsula decidió huir con su amante a Italia. Embarazada de cinco meses, fue atrapada por las autoridades. Esposada, fue devuelta a Suiza donde nada le había preparado para el calvario que se iba a abatir sobre ella: una larga estancia en la prisión de Hindelbank. "Cuando me arrestaron, en 1967, tuve la suerte de que mi embarazo ya estaba muy avanzado, si no me hubieran provocado un aborto", rememora hoy Úrsula Müller-Biondi, de 60 años. Esta es una de las miles de víctimas de un sistema de centros de internamiento para menores de edad "difíciles" que Suiza mantuvo entre 1942 y 1981. El sistema era conocido como "detención administrativa".

NPR.ORGFor Young Swiss Rebels, A Dark Chapter In History – Switzerland is known for its idyllic alpine landscape, its neutrality, and its secret private banks. But there are also darker secrets. For many years -- until the 1980s -- thousands of rebellious or disruptive youths were locked up without trial. The authorities called it "administrative detention." But, the kids were put in prison or labor camps. – Ursula Biondi holds her infant son in this undated photo. Biondi was among thousands of Swiss teenagers and young adults who were sent to prison or labor camps without trial. After decades of silence, they are now speaking out.

BBC.COMThe trauma of Switzerland's morality detentions. Swiss victims of a practice known as "administrative detention" are calling for an official investigation, and possible compensation for those who suffered it. Administrative detention was aimed primarily at young men and women, usually teenagers, who were judged by their parents and communities to be socially difficult. The decision to send someone into administrative detention was made by the local politicians of the young person's hometown or village, not by social workers or the police. The practice continued until 1981. Today, many of those who experienced it say they were unjustly sent to prison without having committed any crime, and without a trial or any form of legal support.

BEOBACHTER.CHRehabilitation - Tränen der Erleichterung. An einem Gedenkanlass in der Strafanstalt Hindelbank haben sich Bund und Kantone endlich für das Unrecht entschuldigt, das administrativ Versorgten angetan wurde. 
Zuschrift von Dominique Strebel

La Svizzera fa i conti con il passato – Tra il 1942 e il 1981 decine di migliaia di ragazzi che infrangevano le regole morali e sociali erano rinchiusi in carcere per essere rieducati. Quando il ministro della Giustizia svizzero, signora Eveline Widmer-Schlumpf, ha presentato le scuse ufficiale del governo alle vittime della “detenzione amministrativa”, Ursula Biondi è scoppiata in lacrime. Nel 1967 aveva 17 anni ed era incinta di cinque mesi. Sua madre, temendo uno scandalo, acconsentì a farla rinchiudere nella prigione di Hindelbank, dove rimase per un anno.

AGORAVOX.FR – par Philippe Frioud:  Après 40 ans de silence le gouvernement suisse présente ses excuses : un moment historique Il faudra attendre 1974 après une ratification rapide de la CEDH, signée par la Suisse le 21 décembre 1972. Les Chambres fédérales ont approuvé le 3 octobre 1974, par un arrêté fédéral simple, non soumis au référendum, la Convention européenne, qui est entrée en vigueur pour la Suisse le 28 novembre de la même année. C’est grâce à Ursula Biondi Muller détenue administrative qui a écrit un livre que cette prise de conscience a enfin pu avoir lieu et à la collaboration de la Conseillère Nationale Jaqueline Fehr. 

SUISSE-DROIT DE L’HOMME – Le gouvernement suisse présente ses excuses aux internés administratifs. 40 ans de silence, telle aura été le temps des autorités helvétiques pour admettre de facto l’illégalité et la violation grave des Conventions européennes des Droits de l’Homme, en présentant a ces derniers leurs excuses. Une reconnaissance qui a eu lieu le 10 septembre dernier lors d’une cérémonie à la prison pour femmes d’Hindelbank lieu mythique des incarcérations illégales. Une décision dans lequel les autorités se sont engagées a indemnisé les victimes. Moment exceptionnel le témoignage de femmes, avec la présence de Ursula Biondi Muller ancienne détenue administrative qui a écrit un livre que cette prise de conscience a enfin pu avoir lieu et à la collaboration de la Conseillère nationale Jaqueline Fehr. Jusqu’en 1981, les autorités de tutelle ont placé des jeunes dans divers établissements et institutions par une décision administrative et donc sans procédure judiciaire, pour des causes telles que la « mauvaise conduite », les « mauvaises mœurs » ou l’« ivrognerie ». Ces jeunes gens ne pouvaient pas demander d’examen judiciaire de ces décisions. Souvent, ils ont été placés dans des établissements pénitentiaires dans lesquels ils n’étaient pas séparés des délinquants. La Confédération et les conférences cantonales compétentes ont accepté la demande d’un groupe de femmes qui a subi par le passé ce type de décision administrative et mené une cérémonie à des fins de réparation morale dans le pénitencier abrité par le château de Hindelbank.

NZZ.CH«Wir bedauern es zutiefst» Frauen schilderten in Hindelbank das von ihnen erlebte mit bewegenden Worten. Wir sind bis heute stigmatisiert. Es ist Zeit, dass Behördenvertreter offiziell sagen, dass dies nicht richtig war», forderte Ursula Müller-Biondi, die Vorkämpferin für eine Rehabilitation. Sie war massgeblich an der Entstehung des Buches «Weggesperrt» beteiligt, das am Mittwoch vorgestellt worden ist.

SWISSINFO.CH – Emprisonnées sans procès ni recours : plus jamais! Lors d'une cérémonie commémorative vendredi à Hindelbank, la ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf a présenté les excuses de la Confédération aux mineures incarcérées sans procès dans le pénitencier bernois. Entre 1942 et 1981, des milliers de jeunes ont été placés dans divers établissements et institutions suisses pour des motifs tels que mauvaise conduite, paresse au travail ou ivrognerie. Bon nombre ont été internées pour «mauvaises mœurs», c’est-à-dire grossesse hors mariage, et ont été obligées de donner leur bébé à l’adoption.

Ces mesures d’«internement administratif» sans jugement préalable étaient prises par diverses autorités tutélaires. Il n’y avait aucune possibilité de demander l’examen du cas par un juge et les installations n'étaient pas adaptées à de quelconques «mesures d'éducation». C’était le cas au pénitencier du château de Hindelbank, où les internées n'étaient en fait pas séparées des détenues. Certaines ont été ainsi exclues de la société pendant des années et en portent encore le stigmate. Une vingtaine d’entre elles était présentes lors de la commémoration de vendredi au château de Hindelbank.

POLITHINK.CH«Die Forderungen» – Die Schicksale der Opfer und deren Forderungen an die öffentliche Schweiz hat nun Dominique Strebel, Jurist und Journalist beim Beobachter im Buch “Weggesperrt” zusammengetragen. Eine offizielle Entschuldigung, wie sie Ursula Biondi herbeisehnt, ist nur die erste Forderung aus folgendem Katalog, der auch im Beobachter (Ausgabe 18/10) publiziert wurde: Siehe Text.

SWISSINFO.CH«Questo è il giorno più bello della mia vita» – Ursula Müller-Biondi, rinchiusa nel carcere di Hindelbank al quinto mese di gravidanza e all’età di 17 anni, ha rivolto un accorato appello alla giustizia e alla società: «Non permettete che quanto è avvenuto si ripeta!»

Tele Top – News: Entschuldigung bei den Administrativ Versorgten. Gedenk-Veranstaltung Gefängnis Hindelbank

SRF.CH – Tagesschau: Gedenk-Veranstaltung Gefängnis Hindelbank: In den 1940er bis in die 80er Jahren wurden junge aufmüpfige Frauen ohne Vergehen wie Straffällige weggesperrt. Beispielsweise ins Frauengefängnis Hindelbank. Der Bundesrat entschuldigt sich im Rahmen einer Gedenk-Veranstaltung offiziell.

Tele ZüriDana Gablinger's News Report über Ursula Biondi Administrative Versorgte in Strafanstalt Hindelbank